L’illusion de la démocratie : comment le pouvoir fonctionne réellement dans le monde moderne.
Ils nous soumettent par la force, tout en nous faisant croire que notre libération se trouve dans leurs propres systèmes – une démocratie et un appareil judiciaire conçus pour légitimer leur oppression. Nous nous accrochons à l’illusion de l’autodétermination, nous battant pour une démocratie vide, inconscients du fait que les dirigeants que nous « élisons » ont déjà été choisis pour nous. S’ils peuvent nous convaincre de consommer ce qui nous empoisonne, puis nous offrir de faux remèdes, pourquoi croirions-nous que leur démocratie imposée pourrait un jour nous libérer?
Ceci n’est pas un véritable gouvernement ; c’est une mascarade. La vérité du pouvoir ne réside pas dans les bulletins de vote, mais dans la conquête – comme cela a toujours été.
L’histoire révèle que les royaumes ne se sont jamais construits par le consensus, mais par la force. Les rois anciens ne demandaient pas la permission; ils s’emparaient des terres, imposaient leur loi et établissaient des dynasties pour perpétuer leur lignée. Le Royaume d’Angleterre en est l’exemple parfait: un régime étendu par la guerre, maintenu par le contrôle militaire, politique et religieux, puis transmis par le sang.
La démocratie moderne fonctionne selon la même logique. Les dirigeants locaux – rebaptisés « présidents élus » – ne sont pas des leaders souverains, mais des administrateurs, gérant des territoires au nom d’une couronne invisible. Leurs élections ne sont que des formalités; leur véritable mandat émane de puissances supérieures. Aucune politique cruciale ne leur appartient vraiment – chaque décision sert les intérêts du royaume qu’ils servent.
Tout comme le roi Charles hérite de son trône par lignage, les nations modernes héritent de leur place dans l’ordre mondial. L’Afrique et une grande partie du monde existent en tant que territoires assujettis, leurs « démocraties» servant uniquement à désigner des gestionnaires dociles. Ces dirigeants gouvernent à l’échelle nationale, mais rendent des comptes, à l’international, aux véritables maîtres – ceux qui contrôlent le système.
Pour maintenir cet ordre, le royaume utilise la force, la désinformation, l’éducation, le divertissement, la peur et le contrôle économique. Sa plus grande crainte ? L’éveil des consciences. Un peuple conscient menace toute la structure. Ainsi, le défi permanent du pouvoir n’est pas seulement de régner, mais de s’assurer que le peuple ne réalise jamais qu’il est asservi.
La démocratie, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui, n’est pas la liberté – c’est un rituel de sélection, pas de choix. Le vote est une distraction, masquant la réalité selon laquelle le véritable pouvoir se trouve ailleurs. Mais l’histoire nous enseigne aussi ceci : aucun empire ne dure éternellement.
L’oppression repose sur l’illusion. Lorsque le peuple perce à jour le mensonge, lorsqu’il rejette le poison et les faux remèdes, le royaume tremble. L’éveil des consciences est son plus grand ennemi. Et aucune force, aussi enracinée soit-elle, ne peut résister à un peuple qui se soulève – non pour l’illusion de la liberté, mais pour sa réalité.
La question n’est plus de savoir si le système est truqué, mais ce que nous ferons une fois que nous l’aurons vraiment compris.
Yusuf Monhaaté
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