Le financement du secteur primaire en Afrique.

Les actions des agences financières de dévéloppement doivent se focaliser plus sur le secteur privé en Afrique, pour avoir un impact significant sur la croissance economique et éradiquer la pauvreté dans les pays Africains.
Comme un medecin qui décident d'assister les personnes bien portantes, cibler les grandes entreprises et les PMEs bien structurées/performantes afin de les pouvoir en financement aura pour incidence à augmenter l'écart entre les riches et les pauvres en Afrique, où l'inegalité sociale est endémique, ce qui maintient la pauvreté. Depuis des decennies cela a été le focus des institutions financiéres et régionales avec un faible impact sur la création d'entreprises, ainsi nous observons une croissance de la pauvreté en Afrique (specialement en Afrique Sub-Saharienne).

Une entreprise qui enregistre un chiffre d'affaire de Usd 1 million peut facilement avoir accès a toutes formes de financement, voici la part de gateau pour laquelle les institutions financières competissent. Et, elle sont enthousiastes de leur propre satisfaction, en présentant le bilan de leur accomplissements, de l'impact sur la croissance économique de par le montant des financements alloués couplés a leur profits; bien sur elles performent très bien, prêter avec intérêt a des entreprises performantes où non vous fait gagner de l'argent.
Mais depuis 1960 à nos jours, quel est l'état financier (et économique, qui est plus politique) des états d'Afrique Sub-Sahariennes sous l'intervention des institutions financières? Ils sont toujours pauvres et sous-dévéloppés, mais avec des entreprises multi-nationales qui prospèrent.

A l'opposé, en Chine, ils l'ont accompli (le dévéloppement), de telle manière que de petits producteurs peuvent suppléer des tonnes de produits a travers le monde - le pays où "scaleup" doit être appris est la Chine, où les actions du gouvernement avec ses institutions financiéres ont fourni l'assistance necessaire aux petites et moyennes entreprises pour produire, vendre et distribuer leur productions a travers le monde.
L'une des clés de leur succès est aussi l'efficacité du système administratif Chinois, qui est l'un des plus performants au monde; ouvrir un compte bancaire en Afrique Sub-Sahariennes révèle d'une mission en plus d'être onéreux, de ce fait l'Afrique du Sud est très loin devant grâce a son système bancaire dévéloppé et l'amélioration du système et des conditions d'enregistrement de la CIPC (l'agence étatique d'enregistrement d'entreprises)

Aussi longtemps que l'accès au financement n'atteint pas massivement le secteur primaire, l'Afrique aura du mal à atteindre le dévéloppement. Eh bien, du point de vue du systéme bancaire, il faut prendre en compte les risques de financer les non-structurés, c'est ici que la plupart des états Africains échouent, en ne pourvoyant pas de mecanismes et moyens pour attenuer ces risques, puisque les institutions financières sont avant tout des entreprises dont le but majeur est de faire des profits, pas de dévélopper les pays Africains en prenant des risques, ceci se doit d'être la décision des gouvernements Africains. Laquelle decision nous sommes d'accord est leur agenda, mais la réalité nous montre le contraire ou ils n'ont pas encore trouvé le meilleur moyen de le faire.

Si un entrepreneur débutant doit se battre par lui-même pour faire enregistrer son entreprise, de rechercher les fonds, de produire ces biens et services, de mettre en place une chaîne d'approvisionnement et de distribution, dans un pays sous dévéloppé, où le slogan est la création d'emploi, cela relève de la pure demagogie; ce n'est donc pas étonnant d'avoir en Afrique des ministères de la lutte contre la pauvreté; tout un ministère dedié à la lutte contre la pauvreté mais qui n'a pas de mandat pour la création d'entreprises et le financement des petites entreprises.
Les gouvernements Africains ont laissé le champs libre aux institutions financières d'être en charge de leur programmes de dévéloppement, mais nous sommes dans un système capitaliste dirigé par la recherche du profit.

Si un producteur de manioc, dans son village est capable d'exporter sa production hors des frontières de son pays en Afrique, nous aurons gagné la lutte contre la pauvreté. D'aucuns diront, nous avons besoin d'infrastructures adequates (Usines, routes, ports, aeroports,...) pour le faire, mais Pablo Escobar n'en avait pas (je ne soutien pas le crime) pour suppléer les Etats Unis et le monde entier depuis sa forêt de Colombie.



Marius C. Oula

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