Et Dieu créa la femme.

La femme constitue le véhicule élu par l’intelligence cosmique (Dieu, la Source) pour incarner le mystère de la procréation. Elle personnifie le principe féminin, tandis que l’homme incarne le principe masculin, dispensateur de la semence originelle. La science a révélé que le sexe de l’enfant est déterminé par la femme, gardienne ultime de la dualité générique (mâle/femelle ; masculin/féminin). Son rôle s’avère si fondamental qu’aucune création ne saurait advenir sans son concours. Ainsi, tant chez les humains que chez les animaux, elle assume l’auguste mission de porter la progéniture par la gestation, dont la durée varie selon les espèces. 

Les sociétés anciennes les plus accomplies, telle l’Égypte pharaonique, lui octroyaient un statut éminent et sacralisé. Cette prérogative transparaît notamment dans les traditions africaines, où la royauté exigeait l’union avec une vierge — symbole de pureté absolue. L’épisode biblique de la reine Esther, choisie pour épouser le roi Assuérus, en atteste, de même que certaines coutumes persistantes chez les Zoulous ou au Eswatini. Bien que ces usages semblent anachroniques dans nos sociétés contemporaines, leur essence spirituelle demeure opérante, car l’esprit prévaut toujours sur la matière. Les chrétiens évoquent à ce titre la « nouvelle naissance », selon la parole du Christ : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. »  

Dès lors, les dysharmonies de notre monde ne pourront être résorbées qu’à travers le retour de la femme à sa nature primordiale : garante de la vertu et pilier d’un ordre divin restaurateur d’harmonie. L’allégorie de la pomme consommée par Ève au Jardin d’Éden illustre parfaitement ce pivot : sa transgression précipita la chute de l’humanité dans la matérialité et son exil hors du Paradis.  

Dès lors, les dysharmonies de notre monde ne pourront être résorbées qu’à travers le retour de la femme à sa nature primordiale : garante de la vertu et pilier d’un ordre divin restaurateur d’harmonie. L’allégorie de la pomme consommée par Ève au Jardin d’Éden illustre parfaitement ce pivot : sa transgression précipita la chute de l’humanité dans la matérialité et son exil hors du Paradis.  

Comment rétablir cet équilibre perdu, ce monde de perfection originelle ? La loi de causalité enseigne que des causes identiques produisent des effets identiques. Agir sur la cause permet donc de maîtriser l’effet. Le vaccin, issu du virus même qu’il combat, en est la métaphore : toute guérison exige de remonter à la source. Ainsi, la femme ne doit point aspirer à rivaliser avec l’homme, mais à le transcender — à l’image d’Abigaïl, dont la sagesse et la bonté subjuguèrent le roi David au point qu’il l’épousa après la mort de Nabal. La femme se doit d’être la voix de la raison pour l’homme, comme le rappelle l’adage : « La nuit porte conseil » — car la nuit, l’homme repose auprès de son épouse.

En Afrique traditionnelle, lorsqu’un jeune homme semait le désordre, on lui donnait épouse pour l’apaiser. Conscient de ce pouvoir matriciel, « le Malin » n’a eu de cesse, au fil des siècles, de corrompre la femme, sachant qu’en elle réside la clé de la création — et donc du chaos terrestre. Ce qui émane d’elle est glorieux : un être humain, divinité incarnée, accomplissant l’oracle scripturaire : « Faisons l’homme à notre image. » Humiliée, asservie, spoliée, la femme a pourtant, par son intellect et sa sensibilité supérieure, reconquis sa dignité après un long combat. Présidentes, ministres, cheffes d’entreprise, artistes ou agricultrices, elles incarnent désormais l’égalité — et parfois l’excellence.  

Notre devoir est donc de soutenir ces femmes héroïques dans leur quête d’élévation, afin qu’elles révèlent la lumière enfouie en elles depuis l’aube des temps pour l’avènement du Royaume céleste sur terre.  

Mais l’initiative leur appartient, selon l’adage : « Aide-toi, le ciel t’aidera. » Le premier soutien doit venir des femmes elles-mêmes ; qu’elles s’allient pour atteindre le panthéon des déesses qu’elles sont appelées à devenir.  

Ô Ève, étincelle qui brille en chaque femme, que ton rayonnement inonde l’humanité et fasse resplendir la magnificence de la Création !  



 
Marius C. Oula

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